Voici une petite version de l'Odalisque d'Ingres. Ce tableau de 31x 17,5cm est ma premiere version de l'Odalsique ( je suis en train de réaliser une version de 1M de long plus montreuse encore dont le titre est La Grande Ophidienne). Lorsque, adolescente, j'ai vu ce tableau au Louvre pour la premeire fois,  j'ai senti un petit coup de vent froid me glisser sur la nuque... en me demandant ce qui se passerait si cette femme se levait.  Elle nous attraperait sans doute comme du petit gibier telle une gargantuette démoniaque, elle nous pietinnerait avec ses pieds de géantes, elle nous avalerait sans doute d'une bouchée ! 
Ingres était connu pour ajouter des côtes flottantes au corps des femmes afin d'augmenter leur pouvoir d'envoutement avec leur sinuosité dorsale extraordinnaires. Sans doute que le truc a été opérant dans le regard de certains hommes qui y reconnaisait leur conception narcissique du corps féminin. Sans doute certaines femmes ont envié ce jeune corps lisse entirement disponible pour le plaisir-C'est vrai que fumer de l'opium allongée est plus sexy que faire la vaisselle-  Mo,i je n'ai vu qu'un monstre, celui de la femme dérealisée. Je n'ai pas vu de sensualité encore moins d'érotisme. Mais un monstre magnifique. Et en faisant apparaitre le monstre, j'ai reconnu la reine des Siths, le peuple serpent décrit par Lovecraft.
 
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 Here's a small version of Ingres' Odalisque. This 31x 17.5cm painting is my first version of Ingres' Odalisque (and I'm in the process of making an even more showy 1M-long version called "The big ophidienne"). When I saw the painting in the Louvre as a teenager, I felt a cold gust of wind on the back of my neck... what would happen if this girl stood up, ? she'd grab us like small game, like a demonic Gargantuette, she'd stomp on us with her giant feet, she'd probably swallow us in one bite !
Ingres was known to add floating ribs to women's bodies to increase their power of bewitchment through their back sinuosiity. No doubt the trick worked in the gaze of some men who saw it as part of their narcissistic conception of the female body. No doubt some women envied this smooth young body available for pleasure. It's true that it's sexier to lie down and smoke an opium pipe than to do the dishes.
All I saw was the monster, that of the derealized woman, with no sense of sensuality and even less eroticism. But a magnificent monster. And as the monster appeared, I recognized the Queen of the Siths, the serpent people described by Lovecraft.
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